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La délicatesse et la force des chevaux: mon évolution en tant que voltigeuse sur la scène internationale

Mara Hofer

voltigeuse

J’ai commencé le sport lorsque je n’avais que 4 ans. À l’époque, je faisais de la danse classique, mais tout dans le sport m’intéressait. Je bougeais tout le temps et j’ai testé de nombreuses disciplines. J’ai donc très tôt voulu m’essayer à des compétitions comme IRONKIDS et autres courses à pied ou à ski, d’ailleurs avec succès. Mais c’est par hasard que j’ai découvert ma grande passion, simplement parce que l’écurie d’entraînement d’une petite association de voltige se trouvait dans notre quartier. Il m’a suffi de grimper sur le dos d’un des chevaux pour comprendre que j’étais faite à 100 % pour ce sport incroyable.

La voltige est une forme de gymnastique artistique pratiquée sur un cheval qui galope en rond, attaché à une longe. En plus d’un bon sens de l’équilibre, du mouvement et des figures acrobatiques, la pratique nécessite une collaboration harmonieuse avec l’animal.

À 11 ans, j’ai décidé de quitter ma petite association pour en rejoindre une plus grande et plus reconnue qui croyait en mes capacités et pourrait me proposer un entraînement sur mesure. Ce qui n’était au début qu’un loisir pour le plaisir est devenu au fil du temps une grande passion où je me suis révélée douée. L’année 2019 a marqué un tournant dans ma carrière sportive: lors des Championnats suisses de voltige, j’ai décroché avec mon équipe ma première médaille. Cette victoire a allumé en moi une flamme éternelle. J’étais prête à tout donner pour parvenir au sommet!

Ma motivation et mes capacités m’ont permis de faire partie de la promotion de la relève en voltige. J’ai ainsi eu le privilège de suivre la dernière partie de ma scolarité dans une école du sport.

Là, outre la voltige par équipe, j’ai pu m’essayer à la pratique individuelle. C’est dans cette discipline que je me suis distinguée pour la première fois à l’international, en décrochant de manière inattendue la troisième place d’une compétition en Italie en 2022! Cela a été le début d’une impressionnante série de concours internationaux, parmi lesquels le CVI de Berne dont je suis ressortie première.

Mais l’apogée de cette saison de victoires a eu lieu lorsque je me suis qualifiée aux Championnats d’Europe Junior en tant que meilleure Suissesse de la saison, en duo avec Forever, un cheval de l’association doté d’une solide expérience. À partir de là, plus rien ne pouvait m’arrêter. Un rêve devenait réalité, j’allais faire partie de la délégation qui représenterait la Suisse en Hongrie! Lors des Championnats d’Europe, j’ai eu la fierté de terminer sixième et j’ai fini la saison en apothéose en remportant les Championnats suisses.

L’année 2023 a elle aussi fourni son lot de succès. Le vieux Forever a dû prendre sa retraite et c’est avec Nashville, un jeune cheval très doué, que j’ai participé durant l’été aux Championnats du monde Junior en Suède – une expérience très instructive pour nous deux. Nous nous en sommes d’ailleurs servis pour nous améliorer, à tel point qu’en fin de la saison, notre jeune équipe a été sacrée «vice-championne de Suisse 2023». Une belle récompense!

Actuellement, je me prépare à ce qui promet d’être pour moi l’année la plus importante et la plus intéressante que j’ai vécue jusqu’ici. En 2024, je concourrai pour la dernière fois dans la catégorie Junior, avant de passer en U21. Cette année est aussi particulière pour la voltige suisse, car les Championnats du monde et d’Europe auront lieu à Berne.

Je me réjouis d’avance de tous les défis à venir et suis profondément reconnaissante à la Fondation Fritz Gerber de m’avoir accordé son soutien! Grâce à elle, j’ai bénéficié de conditions optimales pour m’entraîner, concourir et me concentrer pleinement sur mes objectifs sportifs. Merci de tout cœur pour cette aide!

Mon aventure dans le monde de la voltige continue. Je suis prête à franchir de nouveaux sommets!

Mara Hofer

décembre, 2023

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«Opéra à la Yale University»

Jonas Jud nous raconte comment il a pu se rendre aux États-Unis pour suivre ses études de chant malgré la pandémie de covid-19.

Jonas Jud
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Mon voyage vers la perfection

Enfant, je me sentais souvent étrangère au monde des autres, mais la peinture était ma façon de parler. Après un cours préparatoire à l'Ecole d'Arts Visuels de Bâle et des cours de peinture, j'ai voulu apprendre des techniques anciennes et j'ai finalement trouvé l'"Institut Supérieur de Peinture Van der Kelen-Logelain" à Bruxelles.

Pauline Calame